Emilie Lambert
Vers un habitat résilient
L’habitat pavillonnaire constitue la solution par défaut pour les communes rurales cherchant à augmenter leur offre en logements. Or, ce modèle répliqué depuis des décennies n’est pas adapté aux enjeux actuels et n’est pas prévu pour s’adapter. Par ailleurs, il uniformise ses habitants et ne s’intègre nullement à son contexte.
Ce modèle est omniprésent dans le département de l’Eure en Normandie. En effet, la croissance démographique s’observe par l’apparition de nouvelles cités pavillonnaires qui remplacent les champs de céréales. Dans la Vallée de l’Eure, à Ménilles, c’est le même problème. Le village de 1 700 habitants doit ainsi en accueillir 170 supplémentaires au plus vite et prévoit donc d’aménager la parcelle de l’ancienne menuiserie. Un projet de cité pavillonnaire est alors en cours, reproduisant encore ce modèle dépassé.
Ce projet vise donc à rechercher une alternative à cet aménagement comme support de transition vers un habitat résilient. Cet habitat cherchera alors à s’adapter à son contexte, qu’il soit bâti, paysager ou social, tout au long de la vie du bâtiment. La résilience sera expérimentée autour de 3 grandes idées : l’évolutivité, l’appropriation et l’autonomie.